Le bureau du chef de la milice.

Messages : 125 Date d'inscription : 20/02/2011

Situé à l'étage de la caserne, proche des dortoirs des miliciens, le bureau du responsable des lieux est placé. Sobre et modeste, il ne dispose que d'un petit bureau avec quelques chaises, la lumière venant d'une porte-fenêtre. Les dossiers relatif sont postés dans des étagères classées afin d'assurer une certaine efficacité à De la Balmondière. C'est par choix, que ce bureau est modeste. Nous aurions pû imaginer un bureau extravagant mais non. Il est à l'image de l'Homme qui y travaille, simple mais efficace.

Messages : 7 Date d'inscription : 27/04/2011

Django avait parcouru le domaine de la caserne longuement avant de pénetrer dans le batiment. L'ex-impérial avait pris plaisir à flâner parmi les miliciens actifs depuis le début de la matinée, parmi les manequins d'entrainement visiblement maltraités depuis de longues années, parmi les hurlements habituels des instructeurs sur les élèves récalcitrants. Tout ceci lui rappellait avec nostalgie son arrivée à la capitale impériale en tant que simple trouffion et, bien qu'il gravit rapidement les échelons de la hierarchie militaire de son pays, l'homme gardait un profond respect pour les soldats non spécialisés, qu'il n'avait jamais hésité à considèrer comme ses pairs. C'était d'ailleurs à regret qu'il avait du troquer l'expérience grisante des patrouilles, des battues, de l'activité quotidienne du militaire pour un travail qui se voulait parfois plus proche de l'administratif que du martial mais il fallait des hommes pour agir et des hommes pour diriger, et concillier les deux relevait bien souvent de l'impossible...Et celà, Django en était pertinemment conscient.

C'est donc la tête et le coeur empreints d'une nostalgie profonde que Django pénétra dans le bâtiment principal de la caserne, se fit indiquer la route jusqu'au bureau du chef de la milice en personne par un jeune milicien à l'air débonnaire puis continua sa route lentement, l'air rêveur et nonchalant, prenant la peine d'analyser avec minutie chaque recoin, chaque détail sur l'environnement, tant au niveau sonore que visuel de son trajet, prêtant une attention toute particulière aux odeurs emplissant l'endroit, des effluves de sueur, de transpiration, mèlées à des senteurs discrètes mais fraiches de plantes et de fleurs annonçant l'arrivée de la saison chaude.

Ses pas le menèrent droit devant la porte de Nefar, dont il avait fait la connaissance la veille et ne connaissait d'ailleurs bien peu de choses...Mais l'entrevue qu'il était disposé à avoir avec l'homme allait bien vite règler ce léger détail, il en était certain. Ainsi tiré de sa rêverie, Django réajusta calmement son manteau, puis son col de chemise et leva le poing vers la porte, prit une profonde inspiration, et lui assèna deux coups sourds et légers, indiquant à son interlocuteur sa présence.

Messages : 125 Date d'inscription : 20/02/2011

Nefar de la Balmondière était alors dans son bureau, pensif. Lui, petit noble Proncilien, avait atteint le sommet en devenant le chef de la milice, cependant il ne s'était pas arrêté là, jusqu'à se proclamer Maréchal de la ville, suite aux récentes crises. Mais le pouvoir qu'il avait accumulé lui avait joué des tours. Nefar était obligé de maintenir son pouvoir et un semblant d'ordre grâce au subterfuge, sa seule réelle arme contre les ennemis de Proncilia. L'homme était déjà connu comme fin tactique, certes Nefar était doué en escrime, mais il privilégeait une bonne tactique pour se sortir de situations difficiles. En revanche, les adversaires de la capitale était trop nombreux comparé à ses défenseurs, acculé désormais, il ne pouvait rien. Las, il avait décidé de démissioner.

Puis vint ce Django Dragovian, De la Balmondière avait déjà entendu ce nom. Mais de qui? Ah oui, de Sëth. Nefar ne pouvait cacher sa haine publique envers l'Empire et sa trahison mais cet ex-impérial était un atout de choix, et après tout il avait quitté son empire, alors pourquoi ne pas le vouloir? Nefar de la Balmondière était aussi connu à tort pour sa soif de pouvoir, bien qu'elle ne soit pas réelle, le Peuple ne se faisait aucun doute, il resterai au pouvoir. Quelle aubaine, la place de secrétaire diplomatique était vacante, il suffisait de la réformer en place d'ambassadeur. Ce n'était pas la première fois que Nefar de la Balmondière usait de la loi à sa guise.

Il fut tiré de ses pensées par les deux coups.

- Entrez.

Messages : 7 Date d'inscription : 27/04/2011

La porte s'ouvrit avec lenteur, laissant apparaître progressivement la silhouette de Django à l'entrée de la pièce. L'ex-impérial prit le temps d'avoir une vue d'ensemble sur le bureau de Nefar, afin de comprendre la manière de travailler de son interlocuteur, mais aussi le fonctionnement de la caserne en lui-même. La sobriété apparente de l'endroit ne l'étonnait qu'à moitié, Nefar ne semblait pas être le genre d'homme à se laisser déborder par l'opulence et les fastueux objets, seule la logique et l'efficacité du travail dominaient en cet endroit. Django fit une moue discrète, il ne se sentait clairement pas à sa place dans ce bureau : bien qu'il fut impersonnel au possible, il ne montrait que trop le fossé entre les méthodes de l'ex-impérial et celle de l'actuel maître des lieux. C'est alors que le souvenir du bureau de Django lui revint en mémoire, comme un reflet de sa personnalité.

Son ancien lieu de travail était spacieux, situé au sommet de la caserne, il offrait une vue imprenable sur une place populaire de la capitale, les murs du bureau de l'ex-officier étaient tapissés de lames diverses et variées, bien souvent arrachées aux ennemis vaincus, elles témoignaient du chemin pavé de sang et de cadavres sur lequel il s'était engagé, confrontant ses fermes croyances en son ancienne patrie à la vie de ses opposants. L'espace de travail de Django à proprement parler n'avait eu de cesse d'être envahi par un savant mélange de rapports, de dossiers divers et de fiches de candidats désireux d'entrer dans la milice ou l'armée, le tout était accompagné d'une pipe reposant sur une boite de tabac artisanal ainsi que d'une dague en argent, servant aussi bien de coupe papiers que d'instrument de défense contre tout lycanthrope présentant des signes d'agressivité. Mais, malgré l'accumulation de feuilles, la pièce maintenait malgré tout une impression d'équilibre certaine, une harmonie unique et une chaleur naturelle qui avait souvent mené les aspirants soldats à venir parler avec leur supérieur autour d'un verre de vin, confortablement installé dans des chaises finement rembourrée. Ainsi, cet ancien bureau, désormais tombé dans l'oubli, était à l'image de son propriétaire : chaleureux et à la fois mystérieux, tantôt sombre, tantôt baigné dans une lumière aveuglante, elle incitait à y entrer et à s'y perdre dans les méandres de la personnalité rêveuse et nonchallante de l'ex-officier.

Puis le souvenir de ce glorieux passé s'estompa, Django n'était plus l'homme qu'il avait été, en une seule soirée, tout avait basculé et d'impérial craint et respecté par ses subalternes, il était devenu un vagabond itinérant...Mais l'avenir de l'homme n'est qu'une lointaine répétition de son passé, et c'est celà qui l'avait mené aujourd'hui dans ce bureau, ce bureau à la fois si proche et éloigné du sien, ce bureau d'un homme qui, il le savait, le comprendrait pleinement.

-Bonjour, comme convenu, je suis venu me présenter en tant que postulant...pour devenir chef de la milice de cette ville merveilleuse, mais je me doute que vous avez un certain nombre de questions à me poser, je suis donc tout disposé à vous y répondre, sans mensonge ni langue de bois...Je vous écoute messire

L'impérial termina ses paroles sur une note douce, l'homme parlait d'une voix posée, avec une lenteur naturelle qui refletait parfaitement son sang-froid habituel.

Messages : 125 Date d'inscription : 20/02/2011

- Django Dragovian, je vous attendai justement, il se permit de sourire, non pas un sourire poli comme il adresse à la foule, Nefar était vraiment content.

Il jeta un coup d'oeil à son bureau, bien, il avait déjà rangé les dossiers.

- Asseyez-vous,accompagna t'il d'un geste de la main avant de s'asseoir lui-même.

De la Balmondière examina l'homme en face de lui. Django Dragovian lui semblait comme une espèce rare, il le comprendrai, lui et ses décisions. L'anti-patriotisme devient populaire dans la capitale même du royaume. Ce nouveau venu, se représentait alors comme un soutient.

- Excusez moi, mon bureau n'est que très peu accueillant. Je préfère travailler directement au contact du Peuple, mais le côté administratif n'est pas en option.

Et bien, présentez vous en détail, plus que ce que vous avez fait hier soir. Je vous prierai tout autant d'expliquer pourquoi vous seriez le plus concerné par ce rang, et ce que vous feriez une fois celui-ci accordé, nous partons dans l'optique qu'il le soit.

Je vous écoutes.

Messages : 7 Date d'inscription : 27/04/2011

Django s'installa confortablement sur sa chaise, croisant sa jambe droite sur sa jambe gauche et posant ses mains jointes sur son ventre, l'entretien risquait d'être long, mieux valait déja prendre ses aises sans pour autant se comporter de façon vulgaire ou injurieuse. L'ex-impérial lança encore quelques regards discrets à la pièce, toujours dans l'optique d'en cerner l'occupant puis se décida à parler

-Bon...J'ai actuellement 28 ans, mes origines...je les tire d'un archipel éloigné, il y à eu une guerre civile, je n'étais pas prêt pour ça, j'ai fui, j'ai débarqué sur le continent, j'ai rejoint plusieurs groupes de mercenaires pour ne pas mourir de faim...puis le chef est un jour parti pour l'Empire avec son second, ils avaient envie d'un salaire fixe, un travail propre, honnête, une cause à défendre...Moi à l'époque, je ne croyais qu'en ces deux-la, et c'est pour ça que je les ai suivis à l'Empire...mais le pays n'avait pas encore une véritable politique d'accueil à l'époque...ou plutôt, nous n'étions pas adapté à la société impériale...Le chef n'a pas tenu, il est parti et encore une fois je l'ai suivi...tandis que le second, nommé Sliterin, à choisi de rester...J'ai alors compris que celui que j'avais longtemps considère comme mon chef, mon idole, mon exemple...n'était qu'un homme indécis, incapable de trouver satisfaction dans une cause autre que la sienne...C'est ça qui m'a poussé à retourner à l'Empire, à vivre comme je l'entendais et pour ce que je voulais réellement...Et Sliterin, alors devenu chef d'une unité de nouvelles recrues, m'a immédiatement pris sous son aile, c'est grace à sa présence bienveillante que j'ai pu gravir les premiers échelons de la hiérarchie...Puis il s'est retiré de l'armée et j'ai continué ma route tout seul, avec la ferme intention de devenir un jour général de l'armée impériale...Oui, j'ai de l'ambition, je ne le cache pas, mais cette ambition n'est pas personnelle, je l'emploie pour le bien du peuple...Évidemment, ma carrière impériale eut lieu lors de ces temps troubles, ou les galons ne s'obtenaient qu'en tachant sa lame du sang de démon, j'ai ainsi participé à l'assaut de l'île Hunter, et à bien d'autres batailles de l'Alliance...Ce qui m'amena à être promu officier en charge de la cité de Bélériand, on disait que, depuis l'illustre général Alliage, jamais d'autre carrière aussi fulgurante ne se produisit...mais les circonstances m'ont aidé, je n'ai pas à me vanter de quoi que ce soit dans ce domaine. Par après, la situation s'est envenimée...L'Empire à changé, trop vite, trop fort à mon goût...Ou alors peut-être que c'était moi qui ne voulait pas voir que nous nous élancions dans une spirale infernale, un cercle vicieux? L'empereur à changé sa politique, restructuration militaire, armée plus importante, plus forte, conflit ouvert avec l'armée royale, vous connaissez l'histoire et vous savez que tous les impériaux sont passés pour des traîtres aux yeux de l'armée, nous avons été chassés comme de vulgaires proies par les soldats et mis en prison...Après un petit séjour dans les géoles du château royal, j'ai compris que je ne pouvais plus être au service de ce nouvel empire, que les convictions que je partageais alors avec mon pays n'étaient plus d'actualité, la politique avait corrompu l'Empire et je n'ai pas pu le supporter...Alors je suis parti, j'ai effectué encore quelques missions en externe pour l'Empire, de la poursuite de déserteurs, de l'exploration, bref...tout ce qui me permettait d'être loin de la capitale, loin des terres que j'avais juré de défendre au péril de ma vie...Mais aujourd'hui c'en est trop, je ne peux plus rien faire d'autre que laisser ce passé derrière moi et me rendre utile ailleurs...

Django marqua une courte pause, et reprit calmement

-Vous l'aurez compris, je suis donc un vétéran, mon dernier poste consistait à gèrer tout soldat et milicien de la capitale...soit entre 200 et 250 hommes, j'ai aussi fondé une unité de soldats d'élite spécialisée dans le combat urbain : les aigles blancs. J'ai donc appris à gèrer des hommes, à ne pas en faire des soldats qui craignent leur supérieur mais à en faire des alliés fidèles et confiants. En ce qui concerne ma spécialité martiale : je sais me battre principalement à mains nues et avec des sabres, que ce soit à une main ou deux...J'ai répandu ma technique de combat dans l'Empire chez les miliciens et une partie de l'armée...Dans les deux années ou j'ai exercé un poste relativement important, on à constaté une diminution de la criminalité de près de 30% dans la plupart des quartiers de la capitale, sans doute était-ce du à la politique de répression de plus en plus forte de la criminalité, jointe à une communication certaine entre l'armée et la milice. De plus, j'ai aussi travaillé activement comme médecin à l'Empire, j'ai assuré les rénovations de l'infirmerie de la capitale et ait assuré la gestion de cette dernière, j'ai donc une connaissance assez poussée des remèdes relatifs aux plantes que l'on peut trouver dans l'Empire...dont beaucoup se trouvent d'ailleurs ici aussi...C'est d'ailleurs ce qui me fait vivre actuellement, je suis devenu herboriste et médecin itinérant depuis que j'ai quitté ma patrie.

L'impérial s'arrêta de nouveau, il avait visiblement assez parlé de lui pour le moment, il sembla réfléchir un court instant aux points qu'il devait aborder puis s'élança dans un nouveau monologue

-Bon, puisque je dois vous donner mes motivations...Je vous dirai simplement que je suis la personne la plus adaptée à ce poste, vu que j'ai effectué un travail similaire pendant plusieurs années, j'ai connu des situations de crises et de paix, et j'ai toujours maintenu mes hommes à leur poste, j'ai essayé d'inculquer une morale à chacun d'eux, à en faire des soldats honnêtes et fidèles à leur contrée...Si je suis ici, c'est pour reprendre une carrière militaire et pour tenter de faire de Proncilia une ville encore plus sûre qu'elle ne l'est maintenant, afin que chaque habitant de cet endroit puisse vivre et dormir en paix...Si je deviens le chef de la milice, je vais commencer par prendre contact avec les miliciens, analyser les patrouilles, les secteurs les plus à risques de la ville et y renforcer les patrouilles dans ces lieux...bref, assurer une gestion efficace de la milice, j'assurerai aussi une permanence dans l'infirmerie de la milice...Cela vous convient-il messire?

Messages : 125 Date d'inscription : 20/02/2011

Plus Django parlait, plus Nefar l'appréciait. Encore une fois, sa haine contre les impériaux et l'Empereur Owaryn restait très visible, même en public. Or, ce Django Dragovian semblait lui aussi quelque peu dégoûté de ce régime. Autre point commun , ils étaient tout deux pour une politique de répression. Il fallait régir Proncilia d'une main de fer. Amusant, le futur ambassadeur avait trouvé un prétendant des plus prometteur.

- Un Homme doit être sûr de lui, j'apprécie votre assurance, ne prenant pas cela pour orgueil ou vanité. Dans tout les cas, je vous remercie Django Dragovian, vous ne pouviez pas visé plus juste. Mh, je fairai passer votre dossier au Conseil afin de le mêler aux postulations des autres prétendants. Vous aurez une réponse dans les prochains jours.

De la Balmondière se redressa allant ouvrir la porte.

Messages : 7 Date d'inscription : 27/04/2011

Sobrement, l'ex-impérial se leva. L'entretien touchait à sa fin et il en était satisfait...il ne lui restait plus qu'à attendre les résultats. Django regarda une dernière fois le bureau de l'actuel occupant des lieux puis tourna les talons, jeta un regard amical à Nefar et dessera la machoire pour lui adresser quelque remerciement sur un ton chaleureux

-Merci beaucoup pour votre écoute messire, à bientôt j'espère...Passez une bonne après-midi.

Django quitta le bureau en se laissant porter par des pensées diverses, cette discussion avait ravivé en lui des souvenirs qu'il avait enfoui depuis longtemps en lui, sans doute allait-il flaner dans les rues de la capitale en méditant sur toutes ces vieilles histoires qui finissaient toujours par reprendre le pas sur son présent.

Messages : 57 Date d'inscription : 20/02/2011

Maeglin quitta son bureau d'un pas tranquille. Il se rendit à la caserne de la ville, saluant les miliciens qu'il croisait. Il pénétra ensuite dans le bâtiment puis monta au bureau de Nefar. Il frappa trois coups et entra sans attendre de réponse. Quand il eut refermé la porte, il regarda un bref instant et annonça :

De la Balmondière, comme convenue, je viens déposer ma candidature à un poste que je convoite, celui de Chef de la Milice.

Messages : 125 Date d'inscription : 20/02/2011

Nefar de la Balmondière, encore présent à cette heure-ci, contemplait de la fênetre la maison du Magistrat Crowley et le peu de la place du marché visible d'ici. Le futur ambassadeur n'attendait personne et s'apprêtait d'ailleurs à sortir pour faire sa balade habituelle dans les rues de sa belle ville. Il ne prit pas la peine de se retourner quand les coups furent portés, ni même quand Maeglin entra. Ses visites étaient banales, il le reconnut à la voix et par pure politesse De la Balmondière se retourna pour parler à Maeglin.

- Bien sûr. Et bien Maeglin Nenmacil, dites moi, avez vous quelconque expérience dans ce genre de métier? Quelles sont vos motivations? Que feriez-vous une fois à ce poste?

Messages : 57 Date d'inscription : 20/02/2011

Maeglin ne s'installa pas et répondit :

Il est vrai que je n'ai pas d'expérience. Cependant je fis partis, pendant une courte période de cent ans, de la garde de Cirel. Cela m'a beaucoup appris, et j'ai pus apprendre à utiliser un arc et une épée. Je fus même chef d'un détachement lors d'une bataille contre des elfes noirs.
Ensuite j'estime que les traques des elfes noirs dont je me livre avec mon père sont assez instructif. Ces traques permettent de développer son instinct de survie et donne de bonnes sensations. Et bien sûr, combattre des elfes noirs et toujours enrichissant.
Je maîtrise de nombreuses armes et suit passablement habile au combat, même si je n'aime pas les duels. J'ai faillis rejoindre d'ailleurs l'Armée*Royale avant de prendre le poste d'Architecte Economique. Etant aussi un ancien représentant, je suis assez diplomatique et j'ai de bonnes relations avec les miliciens.

Il se passa une main dans les cheveux et reprit :

Concernant ma motivation, elle est simple. J'ai besoin que ça bouge et j'ai envie de faire bouger les choses. Quand je vous ai remplacé pendant quelques jours, j'ai trouvé cela intéressant et très instructif. Et après réflexion, j'ai eu envie de prendre votre place. Je pense qu'avec des idées nouvelles et innovantes, Proncilia sera apaisé.

Terminons par mes projets. Avant toute chose, j'envisage de déployer plus d'effectif et de faire appel à l'Armée*Royale pour solidifier nos défenses. Je souhaite aussi contrôler plus souvent les entrées dans la ville. Je compte aussi traquer les plus vils démons de la ville, jusque dans les bas fonds du quartier Est. Que ce soit Brathiel, Sëth, Mello et tous les autres, je les ferais arrêter. Je compte aussi proscrire les paris illégaux et prohiber l'alcool en dehors des établissements. Mais tout cela reste que le début de ce que je souhaite. L'écoute, tel est le mot d'ordre de mes idées. Mais sur fond de patriotisme..

Messages : 125 Date d'inscription : 20/02/2011

De la Balmondière écouta les dires de Maeglin Nenmacil. Il avait là deux postulations intéressantes. Un remplacement? Ah oui, Nefar n'avait jamais officialisé un quelconque remplacement, il avait été prit par le temps et le stratège n'avait pas pu poffiner sa tactique. Très contesté par la foule, ce remplacement, mais Maeglin avait prouver son zèle. Enfin, Nenmacil n'avait pas encore idée de comment gérer Proncilia et ses différents problèmes, pas seulement de criminalité.

Au fond, tout le monde débute de la même manière. Mais dans ce métier, il faut apprendre la notion de "mal nécessaire" et savoir être le plus offrant. Cela ne va qu'en complémentarité au Patriotisme. Enfin, soit Nefar de la Balmondière avait ses postulations, il ne suffisait plus que de les soumettre.

Messages : 125 Date d'inscription : 20/02/2011

Après réunion du conseil, Django Dragovian est élu à la tête de la milice. Nefar de la Balmondière devient Ambassadeur de la ville alors que Maeglin Nenmacil conserve son poste, et sera chargé d'aider dans la lutte contre les elfes noirs et seulement contre eux.

Messages : 7 Date d'inscription : 27/04/2011

Hrp : Je signale ici mon absence momentanée pour cause de folie scolaire du corps professoral, ça passera, mais cette semaine-ci comme la précédente, j'aurai du mal à me connecter I.G ou sur le Forum, quoi qu'il en soit, je ferai mon possible pour passer si l'occasion se présente, bon amusement à vous amis rôlistes =) promis, j'efface ce post des que j'ai le temps matériel pour écrire un véritable post rp :')

Messages : 27 Date d'inscription : 02/03/2011

Le milicien Nydal se présenta devant la porte du bureau du chef de la milice, hésitant quelques secondes, il ce décida finalement et toqua à celle ci, attendant une réponse.

Messages : 7 Date d'inscription : 27/04/2011

Par la fenètre de son bureau, Django contemplait distraitement l'étendue de ses hommes qui s'activaient a diverses tâches, toutes plus essentielles les unes que les autres au bon fonctionnement de la caserne, se laissant un bref sursis avant de se pencher sur les divers rapports fraichement rédigés qui attendaient une apposition aussi formelle que désuette. Toutefois, les coups sourds portés à sa porte l'extirpèrent de son activité dillétante. Son hasardeux programme ainsi bousculé, Django émit un inaudible soupir avant de lâcher d'une voix forte mais néanmoins fidèle a son timbre lent et doux

-Entrez, c'est ouvert!

Messages : 27 Date d'inscription : 02/03/2011

Le renard entra donc, il hésitait encore sur comment engager la discusion.. Il posa son regard sur Django et prit la parole.

Bonsoir.. Chef. Il y a quelques jours j'ai été abordé par une armure blanche, qui m'a annoncé détenir un milicien. Il m'a demandé d'en informer mon superieur pour de possibles négociations, il ne semble pas prêt à le restituer sans contre partit.
Il m'a affirmé pouvoir apporter la preuve qu'il le détient véritablement..

Pourquoi fallait que ce soit sur lui que ça tombe ?.. Il attendait désormais la réponse du chef de la milice.

Messages : 7 Date d'inscription : 27/04/2011

Django écouta le milicien décrire la terrible situation sans sourciller, les prises d'otages de miliciens et de soldats ne sont pas actes anodins, mais ils étaient bien plus courants que le pouvoir ou les statistiques ne le laissaient entendre. Une fois le bref, mais précis, rapport terminé, Django entreprit de répondre en ordonnant ses idées, chose qui lui semblait de plus en plus difficile au vu des récents evenements.

-Je vois...je ne mobiliserai aucun homme tant que nous n'aurons pas la preuve que cet homme ne nous aura pas donné la preuve qu'il détient un milicien...Vous a t'il donné un point de rendez-vous pour de prétendues ''négociations''?

Django éprouvait un sincère dégout vis a vis des preneurs d'otages qui assimillaient les négociations a un chantâge des plus odieux, ce genre de situation se finissant généralement dans un bain de sang, le chef de la milice ajouta une précision supplémentaire sur sa position vis a vis de l'affaire.

-Laissez-moi être clair...Lors de mes précédentes affectations, nous avons toujours fait de notre mieux pour sauver les soldats capturés, car toute vie a une importance capitale...mais quand la situation l'exige, il faut savoir sacrifier un homme pour en sauver cent autres...si ce milicien a de la famille, prenez-la en charge et protègez-la, et faites en sorte que cet evenement ne s'ébruite pas dans la cité...Prévenez les miliciens de toujours patrouiller par deux et mobilisez des hommes pour obtenir toutes les informations sur cet homme en armure blanche...Je veux voir la terreur dans ses yeux lorsque la pendaison sera prononcée, et ce au plus vite...Revenez me voir quand vous en saurez plus. Les heures nous sont comptées...

Django cessa son flot de paroles sur une note sourde, les yeux fixés sur son subordonné.

Messages : 27 Date d'inscription : 02/03/2011

Le renard écouta les paroles de Django, quand il eu fini il reprit.

Il a refusé de me fournir la moindre information supplémentaire tant que je ne vous avais pas contacté à ce sujet.

Il hocha la gueule à ses paroles, il allait avoir pas mal de travail en ce moment, faut croire..

Bien, je le ferais. Puis-je disposé ?

Il avait bien compris, et n'avait rien de plus à dire.. Et puis, il voulait pas s'éterniser non plus..

Messages : 1 Date d'inscription : 18/06/2012

Un homme s'approchait de la caserne. Il y entra et s'arrêta devant le bureau du chef de la milice. Cet homme était de taille moyenne, agé d'environ une trentaine d'années. Son épée était fièrement exposée. Elle était arrochée à son dos. Vétu d'une tunique blanche et d'une cape de couleur pourpre il se tenait devant la porte. Un milicien le remarqua et demanda gentillement à l'homme de lui confier son arme. Edwin se delesta de son seul bien avec une moue qui en disait tant.

- C'est le protocole. Je vous la rendrais une fois que vous aurait terminé ce que vous avez à faire.

Ce furent ses seules paroles. Le protocole c'est le protocole, Edwin acquiesa. Le milicien frappa trois coups pour annoncer la venue d'un visiteur.

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